Une procédure différente
- Contrairement à la France où les démarches commencent seulement en avril, la plupart des inscriptions se terminent à la mi-janvier, voire février dans certains cas. Via leur site internet, ou par dossier à envoyer, les universités quel que soit le pays vous demanderont toujours le même type d’informations personnelles : une liste de vos formations précédentes, une liste de vos activités professionnelles jusqu’à présent, une liste de vos activités extra-scolaire.
- Il vous faudra souvent prouver votre aptitude à parler anglais. Pensez donc à passer l’IELTS ou le TOEFL. Le score à obtenir est fixé librement par chaque établissement. Vous pouvez passer ces examens jusqu’à deux ans avant de vous inscrire à l’université.
- Beaucoup d'universités étrangères demandent une lettre de motivation. C’est un texte de une à deux page vous présentant, et servant à justifier votre choix de cursus et d’université. C’est aussi l’une des partie les plus difficiles pour les étudiants français. Prenez votre temps de la développer, de la faire relire, elle peut être déterminante.
- Une ou plusieurs lettres de recommandation doivent être jointes au dossier. Il faut les demander à des professeurs qui vous connaissent bien, et qui sont prêts à vous soutenir.
Dans le système anglo-saxon, l’enseignement reste assez généraliste les premières années. On peut facilement découvrir de nouvelles choses. L’interdisciplinarité est beaucoup plus mise en avant. Les étudiants ont du temps pour s’engager dans des activités extérieures, qui valorisent également leur CV. En matière de formations scientifiques ou technologiques à l’étranger, l’éventail des possibles est large. Le choix d’un établissement ne se fera donc pas sur les mêmes critères que l’on veuille se spécialiser ou faire de la recherche, obtenir un diplôme ou avoir une expérience professionnelle… D’où la difficulté de s’appuyer sur des palmarès internationaux comme celui de l’université de Shanghai, basé uniquement sur des critères de recherche.