Madrid vit à l’heure du mystère Cervantès. Après presque un an de recherche, des archéologues espagnols ont découvert dans la crypte de l’église du couvent des Trinitaires, en plein centre historique de la capitale, un pan de cercueil portant les initiales cloutées « M. C. » S’agirait-il des restes de l’auteur de Don Quichotte ?
On savait déjà que Miguel de Cervantès reposait dans ce couvent du Barrio de las Letras, le quartier littéraire du Siècle d’or espagnol, devenu aujourd’hui quartier de restaurants à la mode et de cerverias (brasseries). Une petite plaque en marbre blanc le rappelle sur la façade austère du bâtiment des Trinitaires, un ordre religieux à la mission un peu spéciale, celle de racheter les chrétiens captifs des Maures. En 1580, deux de leurs négociateurs parviennent à libérer Cervantès, emprisonné à Alger depuis cinq ans. L’écrivain leur en sera à jamais reconnaissant.
Mais on ignorait l’emplacement exact de sa sépulture, recouverte de débris et d’ossements. C’est maintenant à l’équipe de l’anthropologue Francisco Etxeberria, qui dirige l’expédition, financée par la municipalité madrilène, de faire le tri.
Les blessures de guerre de Cervantès vont être déterminantes pour l’identifier. Lors de la légendaire bataille navale de Lépante (Grèce), remportée en 1571 par la Sainte Ligue, menée par l’Espagne contre les Turcs, il reçoit deux coups d’arquebuse : l’un au torse, l’autre qui lui paralyse la main gauche...
Madrid vit à l’heure du mystère Cervantès. Après presque un an de recherche, des archéologues espagnols ont découvert dans la crypte de l’église du couvent des Trinitaires, en plein centre historique de la capitale, un pan de cercueil portant les initiales cloutées « M. C. » S’agirait-il des restes de l’auteur de Don Quichotte ?
On savait déjà que Miguel de Cervantès reposait dans ce couvent du Barrio de las Letras, le quartier littéraire du Siècle d’or espagnol, devenu aujourd’hui quartier de restaurants à la mode et de cerverias (brasseries). Une petite plaque en marbre blanc le rappelle sur la façade austère du bâtiment des Trinitaires, un ordre religieux à la mission un peu spéciale, celle de racheter les chrétiens captifs des Maures. En 1580, deux de leurs négociateurs parviennent à libérer Cervantès, emprisonné à Alger depuis cinq ans. L’écrivain leur en sera à jamais reconnaissant.
Mais on ignorait l’emplacement exact de sa sépulture, recouverte de débris et d’ossements. C’est maintenant à l’équipe de l’anthropologue Francisco Etxeberria, qui dirige l’expédition, financée par la municipalité madrilène, de faire le tri.
Les blessures de guerre de Cervantès vont être déterminantes pour l’identifier. Lors de la légendaire bataille navale de Lépante (Grèce), remportée en 1571 par la Sainte Ligue, menée par l’Espagne contre les Turcs, il reçoit deux coups d’arquebuse : l’un au torse, l’autre qui lui paralyse la main gauche...
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