le théâtre de l'absurde est inauguré le 11 mai 1950 par Eugène Ionesco dans sa pièce La Cantatrice chauve, l'auteur ayant repoussé les limites de la création en baptisant son œuvre « Anti Pièce » et en ridiculisant les codes traditionnels. Ce terme de "Théâtre de l'absurde" est utilisé pour la première fois par l'écrivain Martin Esslin au xxe siècle pour qualifier les grandes directions théâtrales, puis l'expression est reprise pour désigner les œuvres des auteurs qui voulaient rompre avec la tradition du théâtre occidental. Néanmoins, il s'agit bien d'un mouvement qui porte un regard désabusé sur l'existence et la condition humaine et sur l'absence totale de communication entre les êtres. Il tend à représenter la parole comme un objet avec une fonction purement ludique. Ce mouvement désigne principalement le théâtre de Ionesco, de Beckett, d'Arrabal ou encore de Genet.