la révolution survint, les événements se précipitèrent, les familles parlementaires, décimées, chassées, traquées, ont été dispersés. m. Charles Myriel, émigra en Italie au tout début de la révolution. Sa femme y mourut d'une maladie de poitrine, dont elle avait longtemps souffert. il n'avait pas d'enfants. ce qui s'est passé ensuite dans la destinée de m. Myriel?la ruine de la société française d'antan, la chute de sa propre famille, les tragiques spectacles de 93, qui étaient peut-être encore plus inquiétant pour les émigrés qui les voyaient de loin avec le grossissement de l'épouvante, - ne provoquent ces idées de renoncement et de solitude à germer en lui? était-il, au milieu de ces distractions,ces affections qui a absorbé sa vie, soudain frappés d'un de ces coups mystérieux et terrible qui accablent parfois, par la suppression de son cœur, un homme que les catastrophes publiques ne seraient pas secouer, par substitution, à son existence et à sa fortune? personne n'aurait pu dire: tout ce qu'on savait était que, quand il est revenu d'Italie, il était prêtre.