Le macaron apparaît en Europe au Moyen Âge où il va se diversifier et trouver de nouvelles formes et saveurs.
Au Moyen Âge, le « macaron » désignait deux produits différents : le gâteau, mais aussi un potage avec des éléments en farine qu’on mangeait avec du fromage râpé, de lacannelle et du safran et que l'on a appelé « macaroni » à partir du XVIIe siècle. D’où la difficulté, parfois, de savoir à quels produits les sources historiques font référence.
Avant de s'unir deux à deux, ce petit gâteau à base d’amandes, de sucre et de blancs d’œufs, croquant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur se présentait tout seul. S'il est cité par Rabelais, son origine reste obscure. Pourtant bon nombre de villes en ont revendiqué la paternité et nombre de légendes se sont créées.
Certains prétendirent que ce « nombril du moine » (Larousse gastronomique) fut créé en 791 dans un couvent près de Cormery1, d’autres que Catherine de Médicis l'apporta d’Italie , vers 1533, quand elle entra dans la famille royale française. La première recette de macaron figure dans un ouvrage du début du XVIIe siècle.