Ainsi, il a été rappelé que, tout en étant nécessaires, les mesures d’interdiction n’étaient pas suffisantes pour protéger les mineurs des risques encourus du fait de leurs pratiques d’alcoolisation. Les parlementaires ont souligné qu’un tel objectif méritait l’inscription de l’interdiction dans une politique plus large de prévention et d’éducation impliquant notamment les acteurs éducatifs (école, parents, méde- cine scolaire...). Accompagner l’interdiction de vente d’une politique forte en ma- tière d’information et d’éducation sur les risques des alcoolisations successives, développer les moyens adaptés, notamment à l’école, et favoriser les partena- riats avec l’Éducation nationale ont été posés comme des conditions nécessaires à l’impact de la mesure d’interdiction de vente aux mineurs.
Autre condition nécessaire relevée par les parlementaires, les moyens alloués pour garantir une bonne application de la mesure et l’effectivité des sanctions encourues en cas de non-respect de la loi. Sur ce point, l’absence de garantie sur les moyens accordés pour faire appliquer la mesure a été pointée.