On yobserve une hiérarchie car si au début il fait l’appel au ciel, aux vents, c’est qu’au deuxième quatrain il évoque les toutes petites entités naturelles -‘boutons’,’fleurs’. Il y a un mouvement de haut vers le bas pour que tout l’univers s’active et agisse ainsi à son profit. Cette accélération que l’on perçoit à travers les nombreuses épithètes est obtenue grâce au suffixe en ‘-ant’ qui donneà lui seul l’idée de mouvement. De cette manière la tonalité générale est donnée par les participes-comme par exemple se voit dans ‘verdoyant’ qui suggère une végétation pleine de vie mais aussi cela se voit dans le syntagme ‘rivages tors’.