En Suisse, le parlement local du Canton de Vaud veut responsabiliser les jeunes habitués aux beuveries en leur faisant payer l’intégralité des frais lorsqu’ils terminent en cellule de dégrisement.
Pour les jeunes Suisses adeptes du binge-drinking ,l’addition risque d’être salée: le Grand Conseil du canton de Vaud a adopté mardi une «détermination», soit une recommandation au projet pilote du gouvernement local, demandant le non-remboursement des frais de dégrisement à l’hôpital. Cela pourrait revenir à payer entre 800 et 1600€ la «biture», comme on l’appelle couramment en Suisse, une «somme raisonnable mais dissuasive» selon le député à l’origine de ce projet, Jacques-André Haury.
Le projet cible surtout les 18-25 ans, qui le week-end, décident de boire dans un temps record des alcools forts et sont ensuite récupérés dans la rue par la police dans un état d’ébriété très avancé. Sans être médicalement affectés, ni officiellement dépendants à l’alcool, ces jeunes passent alors la nuit sous surveillance médicale pour décuver.