En 1829, c’est enfin le succès pour Balzac avec La Philosophie du mariage puis Les chouans. Il devient très rapidement un écrivain à la mode, demandé, que l’on se doit de fréquenter et qui prend plaisir aussi à fréquenter les milieux influents. Durant les années 1830 à 1835 commencent à se dessiner les grandes lignes de la Comédie Humaine. La peau de chagrin, Eugénie Grandet, le Colonel Chabert, des titres passés à la postérité, sont écrit durant cette période. Il commence à relier les personnages d’un roman à l’autre, d’un évènement à l’autre pour les faire former qu’un seul tout. C’est en 1841 que les œuvres de Balzac, réunies, forment un tout qu’il fera appelé la Comédie Humaine. Il cherche, par un ensemble de romans imbriqués les uns dans les autres, à dépeindre l’ensemble des mœurs humaines de son époque. La Comédie Humaine marque non la fin de la carrière littéraire de Balzac mais du moins son ralentissement. Il continue à écrire pour éponger ses perpétuelles dettes. Parallèlement à sa carrière d’écrivain qui fit sortir de ses mains plus de 90 romans, ce travailleur forcené, il s’en abîma la santé, a vécu une liaison tumultueuse avec la comtesse Hanska. Une passion demeuré célèbre tant Honoré de Balzac essaya, longtemps en vain, de courtiser la comtesse. Il finira tout de même par l’épouser au milieu de l’année 1850. Il est déjà à cette période grandement malade et revient en France peu de temps après son mariage. Il meurt à Paris le 18 août 1850 des suites d’un œdème généralisé. Il sera enterré au cimetière du Père Lachaise et c’est Victor Hugo qui prononcera son oraison funèbre.