Afilm a essuyé de vives critiques, notamment dans les milieux féministes, pour sa représentation de la femme jugée machiste et stéréotypée : entre la vulgaire prostituée et la luxueuse potiche, critique que met notamment en exergue l'auteur et réalisatrice australienne Julia Leigh qui y voit une incitation ouverte à la prostitution[12].
lors qu'il est sur le point de conclure une très importante transaction financière, Edward Lewis, un richissime homme d'affaires, recherche le chemin de son hôtel. Une jeune prostituée de Beverly Hills, Vivian Ward, se propose de le lui montrer. Edward décide d'inviter Vivian à passer la semaine avec lui, dans sa luxueuse chambre d'hôtel, pour bénéficier de ses « services ».
Vivian est délurée, mais Edward deviendra sensible à son charme et à son pragmatisme, alors qu'elle sera touchée par le charme et la noblesse de l'homme.
Chacun d'eux profitera de cette semaine pour mettre de l'ordre dans sa vie personnelle. Elle comprendra qu'elle vaut plus que l'argent gagné par le biais de la prostitution, alors que lui deviendra conscient que l'argent qu'il possède ne le rend pas heureux.
Le film met en scène l'histoire d'amour entre deux êtres que tout sépare, du moins en apparence (métaphoriquement, un prince charmant et une simple roturière), au beau milieu des somptueux quartiers de Beverly Hills. À cet égard, il peut être considéré comme un conte de fées moderne.
À noter, l'influence déterminante de Barney Thompson (Hector Elizondo) en très bienveillant directeur de l'hôtel, véritable deus ex machina, qui influence favorablement les évènements, jusqu'à la fin.