Orthez continue à prospérer. Elle produit pour toute la région, Salies, Bayonne, les Landes ... Et elle exporte aussi.
En 1753, se développent des minoteries et le minot est exporté aux îles d'Amérique (très vite Orthez a adopté les idées de l'in-tendant d'Etigny et s'est servi de l'énergie du gave pour moudre son grain).
En 1755, une riche héritière apporte en dot cette splendide armoire.
Ce meuble nous donne à la fois une impression de richesse et d'austérité.
Elle est en noyer comme presque tout le mobilier orthézien.
Sa structure est à deux corps. Le corps du bas repose sur deux énormes pieds moulurés surplombés par une corniche basse très saillante.
Deux pilastres imposants encadrent un tiroir à moulure importante.
Chaque vantail est composé de deux panneaux à pointe de diamant quadrilobée enserrant un panneau simple à plates-bandes.
Le côté est composé de deux panneaux moulurés avec un décor de losange et d'un panneau simple.