Cléante cherche à emprunter quinze mille francs. Son valet lui a trouvé un préteur , mais ce dernier réclame un taux exorbitant et y ajoute des conditions abracadabrantes, notamment l’obligation d’y inclure un amas de vieilleries hétéroclites évaluées à un prix extravagant. Tandis qu'il s'indigne contre ces conditions tyranniques, Cléante découvre, lors de l’arrivée de maître Simon, la personne chargée de la transaction que le préteur avec qui il songe à entrer en affaires n'est autre Harpagon. Le père et le fils s'opposent violemment .
Frosine, une intrigante se vante auprès de La Flèche d’obtenir d'Harpagon de bons subsides en échange de services qu’elle lui rend dans la négociation de son mariage avec Mariane. Profitant de l’absence d’Harpagon, le valet la met en garde contre l’avarice légendaire de son maître.
Arrive Harpagon. Frosine lui fait croire que Mariane a une prédilection pour les vieillards et qu’elle accepte de l’épouser. L'absence de dot tourmente pourtant Harpagon. Frosine le rassure en lui indiquant que les habitudes d'économie de la jeune fille pauvre constituent un réel atout. Vient le moment pour Frosine de se faire rétribuer. Harpagon reste sourd aux sollicitations de Frosine et prétexte une affaire urgente pour s’éclipser.