Le choix du coq comme symbole français remonte à la chute de l'Empire romain pendant la création de la Gaule et tire son origine du jeu de mot entre gallus (coq) et Gallus (Gaulois). Bien que souvent utilisé comme symbole de la France, notamment par les fédérations sportives, il n'a jamais été choisi comme symbole officiel.
Cependant, il figure - avec un globe sous les pieds - sur le premier et second contre-sceau de Louis-Philippe Ier, au sommet des drapeaux qui sont croisés en sautoir derrière les armes d'Orléans (1er contre-sceau) ou derrière le livre ouvert représentant la charte constitutionnelle (2e contre-sceau), ainsi qu'au sommet des drapeaux et étendards de l'armée, sous la Monarchie de Juillet. À la même époque, les boîtes de sceaux pour les traités internationaux montrent un coq, le mot France environné de rayons, la charte de 1830, une couronne fermée, la légion d'honneur, une couronne de laurier et de chêne, et des drapeaux, dont quatre sur six sont surmontés du coq. On retrouve également le coq comme symbole ornant les sabres et épées des soldats et officiers de Louis-Philippe, en particulier sur ceux des officiers de la Garde Nationale.
On le retrouve aussi dans l'iconographie du Grand sceau de France et a été une alternative à Marianne sur des timbres d'usage courant. Les pièces de 20 francs or émises entre 1899 et 1914 présentent Marianne à l'avers et le coq au revers. La monnaie la plus récente portant le coq est la pièce de Dix francs République (1986) de Joaquin Jimenez.
L'exclamation « cocorico ! », imitant le cri de l'animal, est une affirmation (dans la majorité des cas ironique) du patriotisme français. Le coq est membre du groupe des « galliformes », sa femelle est la poule. Il est connu pour son noble travail : celui d’éveiller les paysans aux premières heures du matin ! C’est un animal beau et curieux qui inspire le respect dû à sa bravoure.