Gringoire, ami de Daudet, ne veut pas devenir chroniqueur dans un journal mais rester poète. Le narrateur lui reproche son choix et lui raconte alors l’histoire suivante. Toutes les chèvres de M. Seguin sont éprises de liberté. Choyées par leur maître, elles s’ennuient rapidement, s’en vont dans la montagne et finissent dévorées par le loup. Aussi M. Seguin prend-il une toute jeune pensionnaire afin qu’elle s’habitue à demeurer chez lui. Particulièrement bien traitée, elle désire pourtant elle aussi partir dans la montagne. Afin de prévenir toute tentative d’évasion, son maître l’enferme dans une étable, mais oublie la fenêtre que Blanquette utilise aussitôt pour s’échapper. Elle découvre alors la beauté de la montagne et la joie de l’indépendance. Le soir venu, la chèvre entend la trompe de M. Seguin, et ne tarde pas à apercevoir le loup. Blanquette décide finalement, au prix de sa vie, de rester dans la montagne. Avec courage, la petite chèvre luttera toute la nuit contre le loup et sera mangée à l’aube.