Le passé est toujours présent
Boulevard pasteur, rue Charlemagne, station de métro Jaurès, gare d’Austerlitz, lycée Henri)IV, tous ces noms rappellent aux Français les grands hommes et les grandes heures de leur histoire. En France, le passé donne de la valeur aux choses… On veut créer un musée pour les œuvres d’art du XIXe siècle : on aménage la vieille gare d’Orsay construite en 1900 et inutilisée. On cherche un lieu pour organiser un colloque sur l’architecture du futur : on choisit Arc et Senans, la ville idéale rêvée par un architecte du XVIIIe siècle. Et au mois de juillet, pendant le célèbre festival d’Avignon, des centaines de troupes de théâtre, de danse et de musique s’installent dans les églises, les chapelles ; les palais et les châteaux construits par les papes au XIVe siècle. Ailleurs, le présent continue le passé. Au 1er siècle, dans les arènes de Nîmes, des gladiateurs combattaient des animaux sauvages. Aujourd’hui, des hommes y combattent des taureaux espagnols. Les jardins du château de Villandry sont organisés comme au XVIe siècle et devant le spectacle des > de Versailles, tout le monde peut se croire à la cour de Louis XIV.