Sartre tombe alors de plain-pied dans la vie réelle, le travail et la vie quotidienne. S’il choque quelque peu les parents et les professeurs par ses manières (arriver en classe sans cravate), il séduira cinq générations d’élèves, pour lesquels il est un excellent professeur, chaleureux et respectueux, et souvent un ami. De là naît sa complicité avec l’adolescence, un contact qu’il aimera toujours avoir tout au long de sa vie.
Entre-temps il prend la succession de Raymond Aron à l’Institut français de Berlin en 1933 et 1934, où il complète son initiation à la phénoménologie de Husserl.