Dans ces familles, la difficulté principale est l'acceptation du nouveau beau-parent par le ou les enfants du précédent mariage ou union, et vice-versa. La difficulté vient donc du fait que l'enfant vit auprès d'un couple recomposé plutôt que d'une famille recomposée. Il convient de noter que malgré quelques tentatives, l'expression « famille recomposée » a pris le dessus sur l'expression « couple recomposé ».
Dans les familles recomposées :
des demi-frères ou demi-sœurs, enfant avec lequel on a un parent en commun ;
des belles-mères ou beaux-pères ;
des quasi-frères ou quasi-sœurs, enfant qui n'a aucun lien de sang mais avec lequel on grandit.
En constante augmentation, il existe actuellement en France près d'un million de familles recomposées, soit plus de 10% du nombre total des familles. Des enfants sans aucun lien de sang appelés à coexister, des demi-frères et des demi-soeurs qui doivent partager le même toit avec un beau-père ou une belle-mère... les équilibres ne sont pas toujours faciles à trouver. Même si tous les beaux-parents ne ressemblent pas aux marâtres des contes de Perrault ou de Grimm, les relations entre les différents membres d'une famille recomposée peuvent être problématiques et amplifier parfois certaines souffrances cachées.
La Thaïlande est pas beaucoup de familiales recomposées.
L'enfant veut être aimé de ses deux parents, y compris, et parfois surtout, de celui avec qui il ne partage pas l'essentiel de sa vie. Pour cela l'enfant ne veut symboliquement pas trahir la mère ou le père absent en acceptant de nouer une relation chaleureuse, voire affectueuse, avec sa belle-mère ou son beau-père. De la puberté à l'adolescence, certains enfants s'imaginent que tout sentiment éprouvé pour un beau-parent est de l'amour enlevé à son parent naturel. Pour se protéger de cette angoisse, l'enfant déploie alors des stratégies de rejet qui peuvent aller de la révolte à l'agressivité en passant l'indifférence feinte.