Ananda fut très déçu quand elle échoua à ses premiers examens de droit, alors que lui-même avait réussi. Il l’aida à se préparer pour une nouvelle session. Les résultats venaient de tomber, quand il se trouvait à Bangkok à la veille de son couronnement. Elle lui envoya un télégramme pour lui communiquer la bonne nouvelle. Signé OOLIRAM, l’anagramme de Mariloo. Lui signait Bicot, du nom d’un conte pour enfants que lui racontait sa nurse suisse. Le roi Ananda avait célébré ses 20 ans à la Villa Vadhana en compagnie d'étudiants siamois. Marylène lui avait offert un coupe-papier en argent. Ils s’arrangeaient toujours pour communiquer l’un avec l’autre, utilisant des noms de code et des surnoms. Arrivé à Bangkok, il lui avait téléphoné deux fois, la deuxième depuis l’aéroport. Il lui avait juste pu lui dire «au revoir», alors qu’il était entouré par une meute de journalistes. A l’escale de Karachi, au Pakistan,il lui avait écrit une discrète carte postale, concluant : «J’espère que tu vas bien et que tu as pris bien soin des nombreux objets (?). Travaille bien et reçois mes meilleures pensées», en signant T.C. (Bicot à l’envers). Arrivé à Bangkok, il lui avait envoyé au moins une lettre par semaine, à l’occasion aussi un télégramme et une lettre à sa sœur Galyani restée à Lausanne en raison de la naissance de sa fille.