Mes frères, dit-il, vous me croirez si vous voulez : l’autre nuit, je me suis trouvé, moi misérable pécheur, à la porte du paradis.
« Je frappai : saint Pierre m’ouvrit !
« — Tiens ! c’est vous, mon brave monsieur Martin, me fit-il ; quel bon vent…? et qu’y a-t-il pour votre service ?
« — Beau saint Pierre, vous qui tenez le grand livre et la clef, pourriez-vous me dire, si je ne suis pas trop curieux, combien vous avez de Cucugnanais en paradis ?
« — Je n’ai rien à vous refuser, monsieur Martin ; asseyez-vous, nous allons voir la chose ensemble.