Toutefois, ce principe ne signifie pas que ces droits sont par nature temporaires. Qu'ils soient considérés comme inhérents à la nature humaine ou simplement mûrement réfléchis et créés (voir à ce propos l'article de M. Troper), ces droits sont à l'épreuve du temps : aussi loin que remontent nos connaissances de l'histoire, l'application de leurs principes a montré qu'elles permettait la survie pacifique des groupes humains (ils sont le fruit de notre mémoire collective).
L'éternité des Droits de l'Homme ne peut donc se réaliser que par la volonté de chacun, au quotidien, de perpétuer l'héritage de cette mémoire.