Mais revenons à nos princesses. « S’il n’y a pas de prince, ça va être nul », lance une préado à la coque d’iPhone et aux ongles assortis à sa robe mauve. De fait ça manque de princes. Une maman tente de convaincre un petit garçon que son costume est en fait un costume de super-héros. « On va devoir se bagarrer pour danser avec », dit une princesse. Il est peut-être trop tôt pour partager ce truc de vieille marâtre, mais écoutez-moi les princesses, si vous voulez des princes, vous feriez mieux de passer vos dimanches au parc Playmobil de Fresnes plutôt que de venir au bal à Versailles. Les portes de l’Orangerie s’ouvrent enfin. Elles laissent apparaître carrosses et danseurs, sur fond de Ma drôle de vie, de Véronique Sanson. Les princesses font la queue pour des barbes à papa bleues. Gangnam Style, une mère répète la chorégraphie avec sa princesse de fille. Hurlements quand monte sur scène Anaïs Delva, l’interprète de La Reine des neiges en jupe cloche de plumes blanches.