Valéry Giscard d’Estaing Prononciation, surnommé « VGE », né le 2 février 1926 à Coblence, est un homme d'État français.
Inspecteur des finances de profession, il est secrétaire d'État aux Finances de 1959 à 1962, puis ministre des Finances et des Affaires économiques de 1962 à 1966, sous la présidence du général de Gaulle, envers qui il prend par la suite ses distances. Il exerce à nouveau les fonctions de ministre de l'Économie et des Finances après l'élection à la présidence de la République de Georges Pompidou, de 1969 à 1974. Il est alors à la tête des Républicains indépendants, qui constituent la deuxième composante de la majorité.
Candidat à l'élection présidentielle de 1974, il devance le gaulliste Jacques Chaban-Delmas au premier tour, puis est élu président de la République française, avec 50,81 % des suffrages, face au candidat de l'Union de la gauche, François Mitterrand. Durant son septennat, du 27 mai 1974 au 21 mai 1981, Valéry Giscard d'Estaing, qui propose une « société libérale avancée », fait voter l'abaissement de la majorité civile et électorale à 18 ans, la dépénalisation de l'avortement ou encore l'autorisation du divorce par consentement mutuel. Il élargit aussi le droit de saisine du Conseil constitutionnel, crée un secrétariat d'État à la condition féminine, supprime l'ORTF. Mais il est vite confronté aux difficultés économiques, les Trente Glorieuses touchant à leur fin. Le Premier ministre Jacques Chirac démissionne en 1976 et est remplacé par Raymond Barre, qui mène une politique de rigueur jusqu'à la fin du mandat présidentiel. Les divergences au sein de sa majorité, entre le RPR gaulliste, présidé par Jacques Chirac, et l'UDF centriste, dont Valéry Giscard d'Estaing est le fondateur, vont en s'aggravant au fil du temps. Sa politique internationale est particulièrement marquée par l'opération militaire française au Zaïre et par sa volonté de renforcer la construction européenne, notamment aux côtés du chancelier allemand Helmut Schmidt.