Ionesco a essayé d’apprendre l’anglais via cette méthode. Les phrases d’Assimil, l’ont inspirés après les avoir lu et relu. Il s’aperçut du grand nombre de clichés que véhiculent ces manuels. Pour Ionesco, ce fut une illumination. La teneur des dialogues, sobres mais sans rapport les uns par rapport aux autres, montre l’absurdité de cette apprentissage mécanique. A travers sa pièce, il essaye de faire prendre conscience à ses contemporains, de vérités essentielles à travers des divers clichés. Il montre que communiquer des banalités est une manière de ne pas communiquer, de ne pas se se dire les choses. Il a repris pour les besoins de sa pièce, les mêmes personnages (sauf le pompier) et les mêmes clichés que ceux présents dans la méthode Assimil. Ils les réutilisent systématiquement.